Les TIC dans les écoles... et maintenant sur les murs de celles-ci!

Lors de mes trois semaines de stage, j’ai été surpris par plusieurs choses en ce qui a trait aux TIC en milieu scolaire. D’une part, j’ai été (agréablement) surpris par le fait que les élèves peuvent désormais utiliser l’ordinateur portable en classe. D'autre part, les tableaux interactifs faisaient leur arrivée à l'école La Source, où se déroulaient mes stages, et ne faisaient pas l'unanimité...

Dans mon temps (pas si lointain), comme diraient nos parents et grands-parents, nous ne pouvions même pas produire de version propre de nos travaux à l’ordinateur. Le tout devait se faire à la main, nous disait-on. À peine une dizaine d’années plus tard, la done a changé. Bien sur, ils ne peuvent pas traîner leurs ordinateurs en tout temps et dans tous leurs cours. Effectivement, l’utilisation du portable est encore réservée à titre d’aide pour ceux qui, faute de troubles d’apprentissage ou autre, requiert ce coup de pouce informatique lors de productions écrites et autres travaux du genre nécessitant l’écriture. Toutefois, c’est un pas de géant considérant la situation telle qu’elle l’était à peine dix ans auparavant.

Ce qui m’a le plus surpris, par contre, c’est la réaction des enseignants (du moins, ceux que j’ai côtoyés) à l’arrivée des tableaux interactifs. Que sont ces fameux tableaux interactifs? Et bien, comme le nom l’indique, il s’agit de tableaux (comme ceux auxquels nous somme habitués) tactiles avec lesquels il est possible de faire toute sorte de choses. Sans entrer dans les détails techniques, puisque là n’est pas le but de ce billet, ils proposent une façon beaucoup plus interactive pour les enseignants de présenter et de travailler l’information affichée.

Tout cela semble comme une excellente idée, ne trouvez-vous pas? Pourtant, plusieurs enseignants et enseignantes sont pour le moins réticents envers l'arrivée de ces tableaux. En effet, environ la moitié (sinon plus) des enseignants avec qui j'ai parlé de ces tableaux recevaient leur arrivée à reculon. "C'est quoi le problème avec les anciens tableaux?" plusieurs profs disaient. Ces profs semblaient voir en ces tableaux que quelque chose à laquelle ils devraient se familiariser, plutôt que de voir les possibilités sur lesquelles ces tableaux les ouvraient.

Il ne faut cependant pas oublier les autres profs, ceux qui acceuillaient ces tableaux comme étant du progrès. Selon mes observations, il s'agissait principalement des enseignants de science-techno, eux qui sont déjà habitués à la technologie et probablement, au sens plus large, au progrès.

Personnellement, je crois que ces tableaux seront positifs sur l'apprentissage des jeunes et qu'il faut voir plus loin que le simple fait que cette (relativement) nouvelle technologie requiert un apprentissage de la part des enseignants qui s'en servent (bientôt tous, il y a fort à parier).